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 Nos enfants sont nos muses

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AuteurMessage
Louisa Zimmerman
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Louisa Zimmerman


Nos enfants sont nos muses  Vide
MessageSujet: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeVen 29 Juil 2011 - 16:04

*07 août 1644*


La chambre conjugale était plongée dans la pénombre. On devinait la forme des meubles. Une chaleur tiède créait un indéniablement sentiment de sécurité. Petit nid douillet pour de tendres dormeurs. L’aube apportait sa lumière grise à travers les volets. Elle éclairait délicatement le berceau d’une petite fille. Lucile Zimmerman ouvrait lentement les yeux pour dire bonjour au soleil. Son petit gazouillement attirait l’oreille de sa mère dont le sommeil n’était jamais assez profond pour l’éloigner de ses petits.
Le corps engourdi Louisa quittait –à regret- la chaleur de son époux. Elle repoussait silencieusement les draps, s’attardant pour glisser une main, sur les cheveux du beau dormeur. Leurs nuits étaient courtes depuis l’accouchement. C’était à deux qu’ils revivaient les réveils en sursaut, le cœur battant, sous les cris d’un nourrisson affamé. Elle avançait à pas menus jusqu’à la petite et se penchait pour lui offrir un sourire illuminer d’amour. C’était un tout petit bébé, aux cheveux clairs et aux yeux prunelles grises, plus foncées que celles d’Anna et plus rondes que celles de Dimitri. Dans une symbiose  instinctives deux éclats de rire brisaient un instant le calme environnant.
Dans les bras de sa mère la petite fille cherchait automatiquement à attraper la chevelure aux effluves de lilas du bout de ses doigts. Celle-ci était bien longs et brillait toujours même si aujourd’hui si perdaient des cheveux blancs. La dame vérifiait que tout allait bien sur sa droite. Les hommes de cette maison étaient toujours de bienheureux rêveurs.  Elle se glissait derrière le lourd rideau de velours pour apercevoir le dehors par la fenêtre. Tout était encore calme.


-« Mademoiselle voyez-vous dimanche est fait pour trainer au lit. »


La bouche aimante effleurait le petit front blanc avec tendresse. Dix jours aujourd’hui et tout le monde allait bien. La naissance avait été prématurée. Sort ou non, la nature avait aussi ses lois et peut être le corps de cette femme n’aurait-il pas tenu, jusqu’au mois prochain. Sans doute était-elle un peu trop possessive, un peu trop protectrice, mais elle avait eu si peur. Si peur de perdre ses petits.
Elle rejoignait le lit avec la dernière née et l’allongeait tendrement entre son père et elle. Une main posée sur le petit ventre rond elle lui murmurait d’écouter les anges du sommeil. Lucile baillait déjà en laissant sa tête reposer contre celle de sa mère. Louisa observait ce petit être avec le sourire en faisait glisser ses petits contre ceux de Romain. Malgré son propre manque de sommeil ses yeux ne voulaient pas se fermer. Ils étaient si beaux tout les deux.


Ce fut quand les pas précipités de Dimitri dévalaient les escaliers qu’il fallut oublier la paresse. Louisa se redressait vivement s’installait au bord du lit avec souplesse. Il n’y avait plus que sa poitrine, qui trahisse la récente grossesse, par sa rondeur affermie. Le reste avait disparu dés que ses entrailles avaient été soulagées de leurs poids. Cette fois Lucile se faisait bien entendre réveillant par la même toute la pièce. Sa mère quittait rapidement le bras droit de sa chemise pour lui offrir le sein nourricier. Tout en surveillant la tété matinale elle parlait en direction du berceau d’où sortait un autre appel à l’aide.


-« J’arrive mon cœur … maman est là.
Romain ? »



Le prénom était un murmure d’où ne pouvait disparaître la complicité parentale même pour des amants.


Dernière édition par Louisa Zimmerman le Mar 23 Aoû 2011 - 23:39, édité 1 fois
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Romain Zimmerman
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Romain Zimmerman


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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeVen 29 Juil 2011 - 16:37

Romain dormait profondément, perdus dans un monde onirique imaginaire. Depuis l'accouchement de Louisa, qui l'avait rendu profondément anxieux, même s'il ne l'avait jamais avoué complètement, il retrouvait le plaisir – car s'en était un – d'être réveillé aux heures les plus incongrues par les pleurs d'un nouveau-né. En réalité, la maison retrouvait comme une seconde jeunesse. Bien entendu, le berceau avait été placé dans la chambre des époux, car en ce temps-là, on ne pouvait pas se permettre de laisser un nourrisson dormir loin de ses parents. Déjà réveillé en pleine nuit, les petits bruits émis par la toute petite Lucile ne réveillèrent que sa mère mais la disparition de celle-ci dans les bras de son époux le réveilla, malgré toute la douceur dont elle fit preuve pour ne pas le réveiller. Gardant néanmoins les yeux fermés, dans une veine tentative de se rendormir, il esquissa un très léger sourire alors qu'elle caressait doucement ses cheveux puis se laissa de nouveau bercer par la mélodie sensuelle et silencieuse de l'oreiller. La nuit avait été courte, trop courte, et, il devait se l'admettre à lui-même, il n'avait plus vingt ans. La fraicheur de la jeunesse commençait doucement à s'effacer et il n'était plus vraiment certain de pouvoir tenir comme avec Anna les nuits entrecoupées et les journées qui s'ensuivaient. Secrètement, il se demanda qu'elle folie ils avaient eu tous les deux, mais pourtant, s'il devait choisir à nouveau, il recommencerait, encore et encore. Avoir des enfants était un bonheur merveilleux et Romain n'aurait pu se résoudre à refuser cela à son épouse.

Alors que les bruits se faisaient de plus en plus distants, il sentit quelque chose s'installer sur le lit. Quelques instants plus tard, sans ouvrir les yeux, il savait que la petite Lucile n'était pas loin de lui, et sa mère non plus. Avec un peu de chance, elle se rendormirait et ils pourraient peut-être profiter de quelques instants de répit. Enfin, tout cela c'était sans compter la vivacité de Dimitri et ses pas lourds d'éléphanteau alors qu'il dévalait, probablement à vitesse grand V, les escaliers qui menaient au rez-de-chaussé, surement pour aller dévorer un petit-déjeuner préparé par Miranda. Tenu dans un état entre le sommeil et la réalité par ces bruits mats et secs, ce fut Lucile qui acheva de le réveiller de sa puissante voix pour une si petite personne. Grimaçant sans ouvrir les yeux, il maudit un instant son fils, songeant ensuite que s'il avait été davantage réveillé et plus jeune, il aurait probablement couru plus vite que celui-ci pour déjeuner. Miranda était une cuisinière hors pair et Romain imaginait déjà toutes les senteurs qui pouvaient s'échapper de sa cuisine.

Les pleurs de la cadette des Zimmerman se turent d'eux-mêmes, remplacés par un léger bruit de suçotement, signe distinctif qu'elle aussi prenait son petit-déjeuner, sans avoir même eu besoin de courir. Mais alors que le Baron pensait au calme, un autre cri se fit entendre, plus lointain. Tout espoir de quelques minutes de sommeil en plus étaient désormais envolé. Lorsque sa femme murmura doucement son nom, il acquiesça en silence, les yeux toujours clos et repoussa la couverture avant de se lever. Les cheveux en bataille, la barbe de trois jours et les yeux mi-clos, il ne devait surement pas ressembler à l'une de ses statues grecques... Il s'approcha du berceau, ne pouvant s'empêcher de grimacer une nouvelle fois lorsque les cris du nouveau-né se firent un peu plus insistant.


« - J'arrive David... Papa arrive... Laisse-lui juste le temps de se réveiller... »

Arrivé au berceau, il se pencha au-dessus et fit :

« - Oui... Tu es réveillé... C'est la faute à ton grand-frère et ta grande-sœur... Allez, viens par là. »

Il attrapa le tout jeune garçon dans ses bras et l'amena lentement vers le lit. Il faudrait un peu l'occuper en attendant que sa sœur n'ait terminé de prendre son petit-déjeuner. Une petite nouveauté pour le couple puisque, cette fois, ils avaient eu des jumeaux.
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Louisa Zimmerman
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Louisa Zimmerman


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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeVen 5 Aoû 2011 - 12:53

Des jumeaux oui, deux êtres, liés à jamais. Ils étaient trop petits pour que les similitudes physiques soient encore visibles. Cependant, leur façon de se comporter l’un avec l’autre, trahissait une entente indéfinissable. Voir leurs sourires se répondre était merveilleux. Anna et Dimitri avaient toujours été complices. Mais pas de cette façon… Louisa se demandait comment une telle osmose devait être prise en compte. Elle-même vivait une relation passionnelle avec leur père. Elle savait ce que cela impliquait.
Contre mauvaise fortune bon cœur et celui-ci quittait les draps. Les yeux de sa dame furent irrémédiablement attirés par sa silhouette. Observer le pas ensommeillé, la façon de prendre leur bébé dans ses bras, la façon de lui parler. Tout ce qui emplissait le cœur d’une paix sereine. Ils n’étaient plus aussi vifs qu’autrefois, mais ils n’avaient rien perdu, des gestes et des douceurs.
Lou avait désiré cette grossesse. Ainsi prenait-elle souvent les rennes et permettait à son guerrier d’aller à son propre rythme. Parce que le nuage sur lequel elle était entrain de vivre lui donnait une patience d’ange. Comme à ces premiers jours de jeunesse quand les ombres n’étaient finalement que des ongles. La tempête était passée sur Forbach, sur Rosbruck, et s’en était allé après avoir tout épuré.


-« Je leur redirais de faire attention …
Il faut bien qu’ils s’habituent à leurs frère et sœurs. »



Lucile continuait de téter avec beaucoup d’application. Dans ces moments là il était impossible de la perturber. Sa mère lui soufflait de ralentir le regard pétillant d’amusement. Cette petite chose pleine de vie lui donnait envie de rire. Pourquoi diable avait-elle repoussé ce désir si longtemps ? Romain soit loué pour avoir plus écouté son cœur que sa tête.
Quand il vint à son côté sa dame alla lui déposer baiser sur la mâchoire. Elle s’attardait un peu dans son sillage. La langueur des petits matins étaient le dernier instant d’intimité entre l’époux et la femme. Lou s’évertuait à en prendre soin. Son murmure était tendre et plein de ce petit humour qui pouvait s’avérer si sombre pour les autres. Ceux qui n’étaient pas de leur univers.


-« Un bon petit café et tout le monde ouvrira les yeux. »


Ses doigts fins repoussaient tranquillement sa chevelure dans le creux de sa gorge. Le visage incliné elle pouvait contempler leur progéniture sans fin. Chaque respiration un peu trop forte entrainait une inquiétude. Ils étaient si minuscules.
Peu de personnes en dehors de Rosbruck savaient qu’ils étaient déjà nés. La naissance avait été si précipités et les jours suivants si intenses. Cependant la maman attendait avec impatience la visite de Gabrielle. Elle espérait aussi que sa chère Viviane puisse se libérer. C’était bien avec cette amie que Louisa voulait partager ce bonheur. Elle songeait d’ailleurs souvent à sa nièce. Dans quelques semaines, la baronne Zimmerman réintégrerait peu à peu la vie sociale de la Moselle. Elle n’était pas pressée. Se laisser vivre avait quelque chose de délicieux.
David était un rien plus difficile. On devait le cajoler pour qu’il envisage de boire. C’était presque devenu un jeu entre eux. Les bras le berçaient en même temps que des petits mots doux.


-« Je me disais que monsieur Vaudremont pourrait être l’un des parrain. Qu’en penses-tu ? Ce serait une belle façon de le remercier. »


Les minutes s’égrenaient au fur et à mesures des besoins enfantins. La petite toilette matinale, l’habillement, pour lesquels la couturière sollicitait un peu plus son partenaire. Ils s‘activaient un peu en miroir. Elle lui lançait des regards complices au détour d’un geste. Tout cela développait de nouveaux silences jusqu’à ce qu’enfin ils puissent quitter le nid et entrer dans la vie en communauté quelques mètres plus bas.
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Romain Zimmerman
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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 1:15

La nouvelle l’avait pour ainsi dire légèrement bouleversé. Tout autant que les conditions de la naissance, il fallait l’admettre. Apprendre que Louisa avait du accoucher avant le terme et surtout loin du Manoir l’avait plongé dans une profonde colère. Quelle idée avait-elle eu de s’éloigner aussi loin ? Certes c’était là dans ses habitudes mais le manque de précautions aurait très bien pu lui coûter leurs enfants, et, pire encore, sa vie. Lorsqu’on était venu lui apporter la nouvelle, il avait couru au chevet de son épouse, fatiguée mais heureuse, qui tenait les deux miraculés contre elle. Etait-ce cette vision ou le trajet, mais il n’eut pas le cœur, ni l’envie, de s’emporter contre elle et l’imprudence dont elle avait fait preuve. Il s’était contenté de venir à son chevet, de l’enlacer avec amour, veillant à ne pas déranger les petits anges qui viendraient peupler leur vie de famille. Ainsi, ils n’avaient eu besoin de laisser le fruit du choix au hasard qui avait décidé de leur offrir un deuxième garçon et une deuxième fille. Les prénoms étaient tout trouvés, puisque, dans l’incertitude des naissances à l’époque, le couple avait choisi – ou plutôt Louisa, qui avait choisi les prénoms d’Anna et Dimitri, avait laissé ce choix à son mari – deux prénoms, l’un pour un garçon et l’autre pour une fille. Ainsi donc les jumeaux avaient été prénommés David et Lucile.

« - Ils apprendront vite et puis Dimitri est un trublion, surtout lorsqu’il s’agit de prendre le petit-déjeuner. » Alors qu’il tenait David dans ses bras, il se rapprocha du grand lit. « Et puis, connaissant les talents culinaires de Miranda, je ne peux que le comprendre. »

Le baron eut un sourire amusé bien qu’encore embrumé. Il s’installa à côté de son épouse, le petit ange entre ses bras, le berçant doucement pour qu’il attende « sagement » le moment venu de sa tétée. Il ferma les yeux tandis que son épouse déposait un baiser sur sa joue, attardant ses lèvres sur sa peau qui, à son grand dam, trahissait un petit laisser aller en terme de toilette. Mais bon, il fallait l’admettre, avec deux jumeaux, se raser demandait parfois du temps qu’il n’avait pas forcément. Il eut un large sourire quand elle évoqua un café.

« - Je ne suis pas certain qu’habituer David et Lucile au café soit une bonne idée, ma chérie. »

C’était de l’humour, bien entendu. Il était certain que Louisa ne donnerait probablement jamais de café à leurs enfants. Il n’était même pas certain qu’elle laisserait leurs aînés la possibilité d’en boire. Romain lui, en avait déjà abusé quelque peu, car, il fallait bien l’admettre, cette boisson avait le don merveilleux de vous tenir éveillé suffisamment longtemps pour pouvoir terminer des comptes notamment. Il glissa David dans les bras de son épouse avant de prendre la petite Lucile pour lui faire faire son petit rot avant de la tenir dans ses bras tandis que David mangeait à son tour. Petit à petit, il se réveillait enfin alors que son épouse évoquait la possibilité de prendre Sieur Vaudremont comme l’un des parrains des deux enfants. On lui avait raconté l’intervention du marchand de bois dans l’accouchement de son épouse. Il était vrai qu’il méritait probablement d’être remercié, et c’était là un bon moyen de le faire.

« - Ce serait effectivement un bon moyen de le remercier et puis, de toute façon, je ne vois pas tellement qui nous pourrions choisir comme parrain. »

C’était un fait, surtout que, maintenant, ils devaient en choisir le double de ce qui était initialement prévu. Une fois le petit-déjeuner des cadets de la famille pris, il s’occupa de toiletter et habiller la petite Lucile tandis que, à côté de lui, Louisa faisait de même avec David. C’était dans ces moments-là qu’ils retrouvaient leurs complicités de parents, bien loin de celle qu’ils avaient en tant qu’amants et qui, malheureusement, c’était un peu effacée avec les jumeaux, mais Romain ne se faisait pas de soucis, elle reviendrait aussitôt que les petits seraient en mesure de dormir seuls ou même avant, s’ils mettaient à contribution Anna ou Dimitri pour surveiller les petits. Car même si elle était dorénavant mère de quatre enfants, Romain éprouvait toujours autant de désir pour elle, et elle le savait, ses gestes ne trompaient pas.

Une fois les petits habillés et apprêtés, ils quittèrent la chambre pour rejoindre la cuisine où l’odeur du petit-déjeuner assaillait agréablement les narines du Baron dont l’estomac cria famine avec délectation.


« - Miranda ! Je vais finir par croire que vous voulez vraiment arrondir quelques unes de mes lignes. »

Il sourit et alla embrasser la cuisinière sur la joue avant de dire bonjour à ses enfants puis s’asseoir à sa place, salivant d’avance à l’idée de savourer ce que la cuisinière apportait devant lui.
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Louisa Zimmerman


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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeVen 12 Aoû 2011 - 19:52

La noble avait ce petit sourire amusé.
Elle imaginait Dimitri avec une tasse de café à la main. Mieux valait éviter en effet de lui donner encore plus d’énergie à dépenser. Depuis que la famille était au complet le jeune homme ne tarissait pas en bonne humeur. Il avait comprit, comme les autres, que les ombres de l’hiver étaient parties. Cette joie de vivre n’avait d’égale que le gazouillement des jumeaux. Ses mains douces accueillaient le petit corps chaud de son fils.


-« Non d’abord du bon lait pour devenir grand et fort comme son papa. »


Parler de l’avenir lui plaisait. Il y avait un moment qu’ils n’avaient plus put faire preuve de cette légèreté. Lou offrait un doux sourire à son époux. Puisqu’ils étaient d’accord elle pourrait envoyer la demande bientôt. D’autres noms lui étaient venus à l’esprit. Gabrielle était peut être un peu trop âgée. Le peu de connaissances nobles qu’ils avaient ne lui inspirait pas assez de confiance pour mériter un tel titre. C’était un rôle avec beaucoup de (potentielles) responsabilités. La mère serait exigeante comme pour les premiers.


-« Il peut y avoir Tobias. »


Monsieur Von Rotterbach était le fils d’une amie de Romain. Il les avait hébergé Anna et elle pendant leur voyage vers la Russie. C’était un homme charmant avec un vrai code de l’honneur. L’une des rares personnes de ce monde sur qui on pouvait se fier les yeux fermer. Ils ne s’étaient pas beaucoup vus durant ces dernières années faute de temps. Un manque qu’une correspondance assidue permettait de combler en partie. Ils prenaient des nouvelles les uns des autres. Lou en prenait en particulier de la jeune Naomi qui l’avait tant attendrie voilà presque dix ans.


L’un des avantages d’avoir des enfants en bas-âge était bien de pouvoir vivre devant eux sans se surveiller. A la dérobé, gestes et baisers, délivraient le besoin de l’autre. Le désir était comme l’amour une flamme donc chaque mouvement pouvait faire vaciller l’autre. Louisa s’était jurée de ne jamais entrée dans le piège des habitudes. Avant de sortir de la chambre elle l’avait embrassé, comme on embrasse son amoureux, avant de retourner avec les grandes personnes. C’était dans ce domaine que toute son innocence survivait encore. La peur d’avoir perdu leur harmonie la rendait encore plus attentive aux petites choses.


En bas il était presque impossible d’y songer. Louisa installait les nourrissons dans deux autres berceaux placés dans le salon. Pour le moment Lucile et David se contenaient de peu de choses. Manger et dormir constituaient leurs journées. Ainsi ils n’étaient pas très loin de leurs parents et pouvaient écouter la vie autour d’eux. Elle leur parlait encore un peu en les voyants tourner la tête vers les sons.
Les autres étaient d’or et déjà attablés devant la brioche de Miranda et les confitures des paysans. La métisse de redressait tranquillement et demandait à son fils aîné de la rejoindre une minute. Elle le toisait gentiment et lui montrait ses frères et sœurs assoupis. Sa voix n’était qu’un murmure à l’accent slave. Elle lui expliquait très simplement qu’il n’était plus seul maintenant et que tout le monde avait besoin de sommeil en ce moment. Ses doigts s’étaient naturellement mit à lui caresser les cheveux. Un geste d’affection qu’elle suspendit en croisant son regard. Neuf ans c’était bien grand !


Ils mangèrent tous ensemble avec beaucoup d’animation. Cette belle journée d’août donnait beaucoup d’idée. Lou mangeait lentement l’oreille aux aguets en permanence. Elle écoutait plus qu’elle ne parlait. Anna justifiait une fois de plus un voyage à Paris. Jeune adolescente qui se plaignait de plus en plus de douleurs crânienne. La baronne ne voulait pas se montrer alarmiste. Pourtant cette chose sur le joli front blanc de sa fille la contrariait.


-« Le mois prochain nous avons la Foire avec Viviane.
Cette année il y aura quelques couturiers de Paris qui vont venir. Ce serait un bon début pour voir si l’esprit de la Ville te plait. »



Ses yeux noirs brillaient d’un rien de malice. Elle les posait sur Romain le temps d’un petit sourire. Oui c’était en partie pour la demoiselle qu’elle avait fait jouer ses relations avec la capitale. Mais ce n’était pas une mauvaise idée. La dame but tranquillement une gorgée de thé. Dimitri voulait monter aujourd’hui. Une activité père/fils qui lui permettait d’extrapoler ses idées chevaleresques.
La matriarche profitait d’un silence pour informer d’une dernière chose devant la famille.


-« Votre père et moi ne seront pas là demain soir. C’est Miranda qui veillera sur vous.
Elle me racontera tout. »



Dans le dernier mot soudait la mise en garde dont la couturière ne se départait jamais devant eux. Personne n’était dupe dans cette famille. On aimait assez pour être capable de punir les incartades. Mais on s'aimait d'autant plus pour faire de chaque jour une surprise. Lou observait son mari avec ce petit air mystérieux et séducteur.
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Romain Zimmerman


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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 0:40

« - Oui, pourquoi pas Tobias… »

En réalité, il savait que le choix de la maman serait sans doute le meilleur. C’était déjà elle qui s’était attelé à trouver les parrains d’Anna et Dimitri et il fallait admettre qu’elle avait fait un choix exemplaire, aussi, il ne s’inquiétait pas quant aux choix que pouvait faire la femme de sa vie : ils seraient forcément judicieux et excellents, il en était convaincu. Le baiser qu’elle lui avait donné avant de quitter la chambre était encore sur ses lèvres alors qu’il arrivait dans la cuisine, après lui avoir abandonné la petite Lucile pour qu’elle couche les jumeaux dans leurs berceaux du salon, bien loin du tumulte de la cuisine.

Romain Zimmerman, lui, fidèle à ses habitudes, avait vaincu la triste mine du réveil et se révélait maintenant comme le digne père de son fils, et il n’était pas difficile de savoir d’où le petit Dimitri avait hérité les caractéristiques d’un petit trublion. Entre le café, le chocolat chaud, le jus de fruit et les fantastiques pâtisseries de Miranda, le Baron s’en donnait à cœur joie, profitant de l’appétit qui naissait au fur et à mesure que les odeurs parvenaient à son nez. En amoureux éperdu, il avait même pensé à préparer un petit déjeuner au lit pour sa belle, mais, en ce moment, c’était elle qui se réveillait la première, aussi la surprise n’était pas tellement possible, faute aux jumeaux, en quelque sorte, puisque c’était lui qui se levait, en pleine nuit, pour les rendormir. Il était hors de question que Louisa se fatigue davantage, elle avait besoin de repos, et plus que lui, aussi cela avait été un point non négociable, mais ce point-là se ressentait énormément au petit matin, car, hélas, il ne pouvait pas prolonger son sommeil malgré ses heures supplémentaires de nuit.


« - Ma fille rêve de Capitale et désire déjà s’envoler de ses propres ailes, délaissant son pauvre père pour des nobliaux endimanchés qui ne songent qu’à s’amuser et faire la fête du soir au matin et du matin jusqu’au soir. » Il eut un sourire amusé. « Suis-je donc déjà si ennuyeux pour que tu désires me quitter si rapidement ? »

Le baron plaisantait souvent sur son âge, même si, malgré tout, il restait plutôt bel homme. Il sentait bien qu’il n’était plus le même frais gardon que vingt années plus tôt, et même si son épouse le regardait toujours avec la même envie, ce qui ne le laissait pas indifférent, il savait que l’âge le rattrapait petit à petit. Il acquiesça à la proposition de son épouse concernant la foire et le premier contact avec la noblesse, hochant la tête avec un gros morceau de brioche dans la bouche, hochant au même rythme que lui, ce qui rendait le tout profondément ridicule. Dimitri ne s’empêcha pas de rire.

« - Je vous interdis de vous moquer de votre père, jeune homme effronté ! » Avait-il alors prononcé gravement, brandissant le morceau de brioche restant d’un air menaçant.

Ce n’était absolument pas crédible, mais cela avait le mérite de faire rire les enfants et sourire sa femme, ce qui n’était pas rien. Après tout, c’était bien ce qui lui plaisait chez lui, non ? Si ce n’était pas le cas, tant pis, voilà vingt ans qu’elle vivait avec de toute façon. Romain accepta la demande de son fils qui désirait chevaucher un peu en cette matinée. Une petite promenade lui ferait le plus grand bien, voilà quelques jours qu’il n’avait pas monté son cheval, qui se ferait une joie de sortir au grand air. Toutefois, lorsque Louisa annonça que les époux Zimmerman ne seraient pas présents le lendemain soir, rajoutant par là même que Miranda les surveillerait avec attention tout de même, le Baron eut un air surpris en se tournant vers son épouse. Son regard mystérieux, si séduisant, ne lui échappa pas et il eut un sourire amusé, ses yeux se faisant sondeurs :


« - Et qu’avez-vous bien pu prévoir pour votre chevalier servant, ô belle demoiselle ? »

L’idée de se retrouver seuls l’enchantait réellement. Un peu de temps pour eux ne leur ferait pas de mal, vraiment pas.
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Louisa Zimmerman
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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 12:53


Les Zimmerman vivaient l’un de ces petits-déjeuners où se côtoyait la bonne humeur et la légèreté.
Anna faisait son propre plaidoyer tout en douceur. Elle donnait des arguments raisonnables quoique teintés d’une conviction d’enfant. Sa fascination pour Paris ne datait pas d’hier. Louisa se retrouvait un peu en elle quand elle la voyait habiter par ce désir de voyage. Avec la plus grande conviction la demoiselle entrait dans le jeu de son interlocuteur. Bien sûr que son père n’était pas ennuyeux. C’était un homme intéressant. Toutes les filles qui l’avaient croisée le disaient. Le Baron était l’une des figures les plus appréciées de la région. Il dégageait une aura plaisante et apaisante. Personne à cette table n’en était dupe.
Mais c’était cette liberté à rester enfantin qui faisait de lui celui qu’il était. Cette bonhomie chez lui c’était comme des bulles d’oxygènes revigorantes. Lou regardait la petite scène avec un élan de tendresse infini. Elle se souvenait avoir été surprise par lui dans les premiers mois de leurs relations. Un homme, jeune, déjà exploitant, plein de projets, et capable de plaisanter : l’homme parfait. C’était ce que c’était dit mademoiselle Maulne. C’était encore une fois ce que pensait Louisa. Il apportait ce qu’elle était incapable de donner. Alors oui elle souriait.


Miranda avait rit autant que son amie en entendant le « demoiselle ». Voilà que Romain les ramenait à presque seize ans de cette matinée. Du temps où ils n’étaient que deux. Malgré l’animation de la fratrie la mère prenait le temps de regarder son compagnon dans les yeux. En quelques secondes des images, des souvenirs, venaient éclairer son sourire. Ils en avaient fait du chemin jusqu’ici maintenant.


-« Les étoiles ô mon tendre prince. »


C’était à elle de faire sourire l’assemblée par son attitude joueuse. Avant d’être la gérante d’un commerce, une mère, une amie, Louisa était la moitié d’un tout. Même aux moments de doutes son amour demeurait intact. C’était là sa chance. L’unique certitude de toute sa vie était dans le battement de son cœur à cet instant.
Elle avait trouvé une petite auberge, qui entretenait les cabanons des chasseurs, pendant les périodes qui laissaient les chiens aux niches et les couteaux aux hanches. L’un de ces points de chute, était frais et disponible, pour accueillir deux tourtereaux. Situé en haut d’une colline il donnait une vue sur le ciel mémorable. Pour quelques heures coupées du reste du monde. Où il n’y aurait qu’eux et les étoiles. Dans toute la simplicité qu’elle ne voulait plus évincer.
Tandis que Dimitri quittait sa chaise pour courir vers l’écurie Anna s’éclipsait avec élégance. C’était presque magique parfois leur communion. Même les jumeaux étaient sages. La dame venait de glisser sa main sur celle de son époux.


–« Toi et moi.»


Ses sombres iris pulsaient d’un bonheur secret, intime, de le voler à leur nid une nouvelle fois. Elle gardait au creux des lèvres les mots d’amours les plus indécents. La frénésie qui débutait dans la coure l’incitait à se lever. Avant d’être happée par le manoir Louisa eut ce geste instinctif d’aller caresser les cheveux du quarantenaire. Dans cette caresse s’exprimaient tendresse et possessivité qui jamais ne pouvaient s’apaiser en sa présence. Ses doigts terminaient leur course le long de la mâchoire.


–« ça te donne un petit air de nomade. »


Un nomade des glaces peut être. David apparaissait à l’entrée de la pièce et s’arrêtait sur le seuil en les voyants. La couturière ne changeait en rien son attitude. Ici elle avait le droit d’être elle-même. Il annonçait qu’un attelage était en vue plus loin sur la route. C’était probablement l’ébéniste à qui elle avait demandé de venir pour finaliser la bibliothèque qu’ils venaient d’installer dans la chambre de Dimitri. L’artisan avait entendu la requête farfelue et s’était entrainé à sculpter des dragons dans le bois.
Mais avant Lou allait à une commode y prenait une lettre et la tendait à Romain. Il y avait deux feuilles. L’une en russe pleine d’élégance et de beauté. L’autre était sa traduction en français faite de la main de Lou. Ce courrier était daté du 21 juillet 1644. Ecrit de la main de madame Nastasia Maulne Silvianov. Pour la première fois il était adressé à leurs deux noms. Le langage était soutenu, sobre, plein de pudeur. Elle disait avoir comprit certaines choses depuis la mort de sa propre mère. Elle avouait –à demi-mot son désir de venir les voir.


L'homme était déjà montée à l’étage silencieux et songeur. C’était encore une fois grâce à une mère, plus, une grand-mère que la paix essayait de venir.


Dernière édition par Louisa Zimmerman le Mar 23 Aoû 2011 - 23:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeDim 14 Aoû 2011 - 1:00

Cette manière de piquer au vif sa curiosité était inimitable. Elle était la seule à pouvoir lancer de telles phrases et s’accaparer toute son attention en un clin d’œil, car oui, en annonçant ainsi l’absentéisme des deux époux Zimmerman, Louisa avait éveillé une flamme dans le cœur de son mari, une flamme qui ne s’était jamais éteinte, mais qui avait un peu vacillé avec la naissance des jumeaux. La flamme de l’amant, de l’amoureux, de celui qui faisait la cour à Louisa Maulne, celui qui avait été son voisin lors de ce fameux diner, celui qui l’avait séduite avec ses qualités et ses défauts, celui qui lui avait montré son amour de maintes et maintes manières. Pas le père de ses enfants, pas l’époux attentionné, mais l’amant, simplement l’amant. L’aventurier de l’amour, celui qui la réchauffait durant ces longues nuits d’hiver, celui qui embrasait son corps de quelques gestes tout comme elle pouvait faire de lui un brasier vivant d’un regard ou d’un mot.

Les rires de l’assistance ne lui avait pas échappé alors qu’il avait appelé sa femme « demoiselle ». Mais, en vérité, il ne l’avait pas fait pour faire sourire, mais seulement pour répondre à l’invitation qu’elle venait de lui lancer. Romain Zimmerman n’était soudainement plus le mari de Louisa Zimmerman, mais un autre homme, le galant éperdu de Louisa Maulne. Pendant ces quelques instants, il avait égoïstement oublié ses enfants et vingt années de trop. Aussi, lorsqu’elle lui répondit qu’elle lui promettait les étoiles, en le surnommant « tendre prince », il eut un large sourire, le même sourire qu’il lui réservait à elle, et à elle seulement. Le sourire spécial « Louisa » en quelque sorte. Un sourire qui voulait tout dire mais que seule elle pouvait déchiffrer entièrement. Mais, bien loin de se douter de la surprise qu’elle lui réservait, il se contentait d’imaginer ce que pourrait être cette soirée, laissant le champ libre à son épouse, étant donné qu’il savait qu’il pouvait parfaitement lui faire confiance pour faire de cette soirée prévue une soirée mémorable.

Il quitta avec regret le regard de sa femme pour observer ses enfants quitter chacun leur tour la table. Dimitri filait déjà vers les écuries probablement, et, avant même que son père n’ait pu lui adresser un quelconque mot, il avait déjà disparu derrière la porte. Il sellerait probablement les chevaux pour la balade à venir, sans aucun doute. Hélas il n’aurait pas beaucoup de temps en plus à partager avec son épouse. Bah, il saurait être patient jusqu’à ce soir, et, mieux encore, jusqu’au lendemain qu’il attendait déjà avec une certaine impatience tout de même. Anna prit elle aussi congé. La fille avait la grâce et l’intelligence de sa mère. Au moins, elle n’avait pas hérité des mauvais côtés de son père, ce qui était un sacré miracle compte-tenu du nombre de ceux-ci.

Enfin seuls. Il accueillit la main de son épouse dans une caresse amoureuse tandis qu’elle lui murmurait de merveilleux mots à l’oreille.


« - Rien que cette idée me rend impatient. »

Il eut un petit sourire alors qu’elle caressait ses cheveux comme lorsqu’elle s’abandonnait dans leurs draps après une nuit d’amour encore torride malgré leurs années, peut-être même davantage, d’un certain côté. Il eut un large sourire lorsqu’elle lui avoua que cela lui donnait un air de nomade. Il n’eut pas le loisir de pouvoir lui répondre car David les interrompit légèrement par sa présence, bien que silencieuse et qui se voulait discrète. Il les avertissait de l’arriver d’un attelage.

« - David, pourrais-tu vérifier que Dimitri ne fait pas de bêtises ? Il doit faire seller nos chevaux pour une balade, mais j’aimerais autant être certain de rester à dos de mon étalon pendant la durée de la promenade. »

Il avait dit cela sur un ton amusé, mais il voulait quand même que quelqu’un veille sur son fils. Les chevaux, même s’ils étaient calmes, pouvaient être parfois imprévisibles. David accepta et Romain le remercia alors que Louisa s’était éloignée de lui et lui tendit deux lettres. Il reconnu rapidement l’écriture de sa belle-mère. Ayant appris patiemment le russe avec son épouse, il fit quand même l’effort de lire la lettre manuscrite originale avant de lire la copie traduite pour être certain d’avoir bien lu. Il eut un petit sourire avant de se tourner vers son épouse.

« - J’espère qu’elle est déjà sur le chemin. Elle sait qu’elle sera toujours la bienvenue ici. »
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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeMar 23 Aoû 2011 - 23:41

Le pas du domestique s’était progressivement éteint dans le long couloir de l’aile este. Depuis la naissance des jumeaux il avait un petit air content. L’un des enfants des Zimmerman s’appelait David et cela lui plaisait beaucoup. La mère des jumeaux avait bien remarqué l’éclat particulier que prenait le regard de Miranda lorsqu’elle avançait vers les berceaux. Il y avait chez ce couple un projet inabouti. Le sujet n’avait jamais été abordé directement entre les amis. Pourtant Louisa songeait de plus en plus à les encourager à l’adoption. Comme elle l’avait conseillé à Viviane quelques années auparavant. Ce n’était pas la même chose. Cependant ils avaient tous tant à donner à des enfants.


La voix de Romain la tirait agréablement de ses réflexions.
Elle se rapprochait de lui en plongeant ses yeux dans les siens. Elle le savait sincère. Lui-même n’avait plus de parent. Une absence qui pesait parfois. Lou regrettait, de ne pas avoir connu les personnes, qui avaient élevé l’homme de sa vie. Tout comme elle regrettait que sa mère n’ait pas put se contenter de Rosbruck. En vérité sa madame Maulne et son compagnon se connaissaient mal. Nastasia avait quitté Forbach alors que l’idylle commençait et excepté le voyage de quelques semaines, ils ne s’étaient pas vus. Les lettres de faisaient pas tout. Pour chaque évènement important de leurs vies elle avait pleuré le silence maternel.


-« Elle devrait être là pour début octobre. »


C’était du moins ce qu’elle pensait, après avoir calculé, le temps que prendraient l’organisation et le voyage en lui-même. La lettre de réponse serait bientôt sur le territoire slave. Le reste ne dépendait plus d’eux.
Pour la première fois depuis bien longtemps de la nervosité se lisait sur le visage de Lou. C’était celle de la fille, celle de mademoiselle Maulne, qui s’était effacée pour devenir l’épouse d’un homme. On devinait à la forme de son sourire, aux infimes mouvements de ses doigts, que ce projet l’intimidait. Ici elle avait une place, une réputation, une autorité bien établie. Mais devant sa mère elle demeurait l’enfant.


-« J’irai remettre de l’ordre dans la maison le mois prochain. Crois-tu qu’elle va se plaire ici ?
Et les enfants, comment vont-ils prendre tout ça ? C’est une étrangère pour eux.
Peut être que je devrais la préparer… qu’en penses-tu ? »



Des tas de petites questions idiotes (ou non) qu’elle avait commencé à se poser. C’était quelque chose de si inimaginable. Louisa n’avait qu’un seul remède à l’angoisse s’était de parler. Expulser tout ses doutes le plus vite possible pour qu’ils ne l’envahissent plus. Comme toujours Louisa avait besoin d’’entendre un autre point de vu. Elle se réfugiait contre sa moitié avec le même espoir qu’il y avait de cela dix années. Si sa mère n’aimait pas ce qu’elle allait trouver ici… que ferait-il ?


-« Je crois que ce serait bien qu’elle rencontre quelqu’un de sa génération. Elle pourrait mieux parler de Forbach. Non ? Gabrielle si elle est d’accord… »


Son ton devenait plus timide. La grande couturière était la plus docile des filles. Si ce ne fut ce jour où ils avaient renoncé à eux en imposant leur coutume.
Aujourd’hui chacune faisait un pas vers l’autre. C’était quelque chose d’important. Lou se retrouvait pleine d’espoir et de peur. Si celle qu’elle était devenue décevait son plus grand modèle ? C’était une terrible hypothèse. Elle en oubliait la bibliothèque et le reste. Les masques de grandes dames n’étaient plus. La presque orpheline était clairement intimidée. Il y avait peu de monde sur cette Terre capable de provoquer cela.


-«Tu crois qu’elle aimera ce que j’ai fais de la boutique ?
Romain … »



Le prénom sonnait si hésitant qu’on avait l’impression de retrouver la jeune fille qui voulait conquérir son village.
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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeMer 24 Aoû 2011 - 14:19

Oui, Romain n’avait pas choisi le nom de son petit bonhomme par hasard. David, avec le temps, était devenu un véritable ami pour le Baron, bien plus qu’un simple domestique que l’on dirige comme on le veut sans se soucier de ses états d’âme. Il n’était pas rare qu’ils passent du temps ensemble autour d’un verre ou même autour des tâches quotidiennes du Manoir lorsque Romain en avait assez de ressasser la comptabilité et les affaires. Par moment, il avait hâte de pouvoir enfin passer le flambeau et laisser son fils, ou sa fille peut-être, reprendre l’affaire et gérer le domaine d’une autre manière, peut-être même meilleure. Le Baron de Rosbruck avait fait fleurir l’exploitation de son père et il ne doutait pas que ses enfants feraient encore mieux. La jeunesse avait toujours des idées que les hommes adultes ne pouvaient plus voir. Probablement une vision différentes des choses, un angle que les esprits faits n’étaient plus en mesure de voir. C’était peut-être ainsi que Romain avait pu changer le domaine paternel avec une fraicheur qui ne pouvait plus exister chez son géniteur et, surtout, une folie des grandeurs que le rationnel esprit âgé ne pouvait plus concevoir. Le Père Zimmerman n’aurait jamais espéré et osé aller devant le roi acheter un titre de Baron, d’abord car il l’aurait pensé qu’il n’aurait jamais pu obtenir audience et surtout n’aurait jamais réussi à plaider sa propre cause. Il le lui avait dit d’ailleurs, il fallait l’audace d’un jeune fougueux pour obtenir gain de cause.

« - Elle restera pour les fêtes de fin d’année ? »

Romain était revenu au présent en entendant les paroles de son épouse. Oui, si sa mère arrivait en Octobre, elle passerait probablement plusieurs semaines avec eux, mais peut-être ne voudrait-elle pas rester trois mois ? Enfin il y avait peu de chance pour qu’elle se risque à voyer par le temps d’hiver… Les routes seraient mauvaises et peu dégagées. Romain l’avait fait pour retrouver son épouse mais maintenant, il ne savait pas s’il serait capable de le refaire… Il avait épuisé beaucoup de chevaux pour ce caprice « d’amant éperdu » et avait poussé son corps à la limite également, une limite qu’il n’était probablement même plus en mesure d’atteindre maintenant.

La nervosité de Louisa ne lui échappa pas. Alors qu’il déposait les lettres sur la table devant lui, maintenant propre après les talents de ménagère de Miranda, il sourit devant les interrogations de son épouse. Elle s’inquiétait. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vue ainsi. Elle lui rappelait maintenant la fille qu’il avait connue tout au début de leur relation… D’un côté, cela ne le rajeunissait pas réellement mais cela l’amusait beaucoup. En même temps, elle s’inquiétait beaucoup trop pour rien. Les questions sur les lieux et les enfants étaient logiques, mais avec les premières craintes, d’autres arrivèrent assez rapidement beaucoup moins fondées. Alors qu’elle s’emportait, il se leva, poussant la chaise vers l’arrière, et prit son épouse dans ses bras.


« - Je ne vois pas pourquoi elle ne se plairait pas ici, ni pourquoi elle n’aimerait pas ce que tu as fait de la boutique. Tu es la meilleure couturière de Forbach, le Fil Blanc est un nom connu même par delà les frontières. Qu’est-ce qu’elle ne pourrait pas aimer ? »

Il déposa un baiser sur ses lèvres.

« - Quant aux enfants, je ne vois pas pourquoi ils ne l’aimeraient pas. Gabrielle sera très heureuse de passer du temps avec nous aussi, je pense. De toute façon, elle passera les fêtes avec nous, alors si elle doit venir quelques semaines avant ce qui était prévu, cela ne la dérangera pas je pense. Je lui demanderais à l’occasion. »

Il n’y avait pas de soucis à se faire, et puis, de toute façon, il reste encore deux mois pour préparer cette arrivée. Romain, lui, était heureux de pouvoir enfin côtoyer davantage sa belle-mère.

« - Si quelqu’un doit avoir des doutes ici, c’est moi. Après tout et si elle n’aime pas son gendre, hein ? »

Il avait dit cela avec le sourire, se faisant un peu réconfortant.
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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 13:24

Lou avait ce petit mouvement de menton qui signifiait qu’elle n’avait pas encore la réponse en sa possession. La seule chose dont elle était certaine c’était qu’elle ne laisserait pas sa mère voyager sur des routes givrées. Rester en France jusqu’au printemps était le plus sécuritaire. Est-ce que ce ne serait pas trop long pour une vieille femme ?


-«Je crois qu’elle veut attendre de voir comment ça se passe ici avant de décider de la date du retour. »


Peut être qu’il n’y en aurait pas. C’était une perspective que Lou osait à peine espérer. Elle essayait de ne pas se faire d’illusion. Même si elle savait que son grand-père ne vivrait plus éternellement et que Nastasia ne supporterait pas cette absence toute seule.


C’était tout ce qu’il fallait pour juguler ses inquiétudes : des bras chauds. La dame posait doucement sa tête contre l’épaule de son compagnon. Elle écoutait Romain comme on écoute un devin avec cette espèce de croyance instinctive. Dans ce genre de cas c’était la meilleure chose à faire. Il disposait du recule et de la distance nécessaire.


-«Les changements que j’ai effectué. C’était leur commerce et il n’a plus grand-chose à voir avec le début. Tu te souviens ? »


Images fugaces de cette boutique au court des décennies. Lou se revoyait jeune, entrain de lancer des idées pour moderniser cet endroit, à deux parents qui faisaient la sourde oreille. Ils avaient refusé. Elle l’avait fait sans eux. Toutes ces idées un peu avant-gardistes avaient finalement vu le jour. Les une après les autres à force de négociations et d’entêtement.
Aujourd’hui c’était un fait madame Zimmerman se reposait un peu sur les valeurs sûres. Elle ne faisait plus autant de cas des détails. Son heure était peut être passée. Elle avait perdu le regard fou. C’était dommage mais c’était la vie. Bientôt une relève viendrait couperait les fils blancs et en tisserait de nouveaux.


Concernant la famille s’était encore autre chose. Nastasia était une chimère dans ce foyer. Une femme disparue à qui on devait écrire une fois de temps en temps. Sa fille avait eu beau l’évoquer, le plus souvent possible, elle savait que la distance empêchait les gens de s’attacher. Mais il y avait plus préoccupant dans l’esprit de Lou. C’était que cette grande femme avait tout fait pour oublier la Moselle. Absolument tout. En conséquence… comment allait-elle s’intégrer à Rosbruck ? Là où personne ne connaissait ni le russe ni son empire.
Sa fine main allait doucement enserrée celle du baron.


-«Merci.
Trouves-tu que j’en fais trop ? »



C’était une question un rien rhétorique. Car c’était dans la nature de cette femme d’en faire plus que ce que l’on attendait d’elle. Une part intégrante de sa personnalité qui lui avait permit de mener de front une carrière et une vie de famille. C’était rassurant de savoir que l’on faisait de son mieux. Au moins les reproches ne venaient pas facilement vous blesser.
Et puis c’était une perfectionniste née.
Le trait d’humour eu l’effet escompté. La paire d’onyx s’était levée vers le chef de famille. Une douce flamme s’y épanouissait au même titre qu’un petit sourire. Les mains remontaient dans le dos pour enlacer le mortel avec tendresse. Elle n’avait pas oublié les réactions des Silvianov lorsqu’elle leur avait présenté monsieur Zimmerman. Ce comportement idiot l’avait profondément marquée. Elle n’avait toujours pas compris. Sans doute ne comprendrait-elle jamais tout ce qui faisait d’un être humain un slave.


-«Eh bien si « Elle » ne t’aime pas, alors elle ne m’aime pas non plus. »


Cette intransigeance était aussi solide qu’aux premiers jours. La loyauté de la baronne n’avait d’égale que son instinct maternel. Elle était faite ainsi. Si sa propre mère rejetait les siens alors Lou serait pour de bon orpheline. C’était peut être extrême, c’était donc exactement, ce qui définissait notre fileuse. Cette vie avec ses drames et ses bonheurs lui donnait la force d’être ferme.
L’agitation alentour lui tirait une petite moue de déception. Elle n’avait pas très envie de quitter cette petite place. Elle entendait le pas molletonné du chat, qui passait dans la pièce, pour aller rejoindre le sommeil des bébés. Les amants n’avaient pas droit de rêver eux. Pas tout de suite…
Un rayon de soleil plus puissant que les autres passait à un pas d’eux. La luminosité qu’il déversait sur les objets ramenait la louve à ses petits soucis de mère. Anna. L’adolescente avait mit un moment à lui avouer son problème à présent s’était aussi le leur. Si l’un de ses enfants n’allait pas bien Louisa ne pouvait elle-même se sentir tout à fait bien. Elle avait respecté la pudeur de leur fille jusque là. Mais le phénomène semblait s’aggraver.


-«Anna a des maux de tête à répétition. J’ai cru que c’est parce qu’elle devenait une jeune fille. C’est l’âge.
Mais il y aussi quelque chose sur son front. Une espèce de rougeur. Je n’ai jamais vu ça. Ça me tracasse. Crois-tu qu’on doit l’emmener voir un médecin ?»



Pour ne pas dire un sorcier… car c’était une crainte qu’elle avait peur de dire à voix haute… si c’était un énième tour de magie ? Peut être était-elle paranoïaque ? Mais au moins, elle avait des raisons, à cela. Quand la sorcellerie venait s’immiscer jusque dans les entrailles, on avait le droit, de lui reprocher les mauvais coups de mère nature. Un vieux reflexe qui avait rarement été détrompé à leur avantage.

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MessageSujet: Re: Nos enfants sont nos muses    Nos enfants sont nos muses  Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 16:45

Il était certain que la mère de Louisa aurait probablement fort à faire pour se réhabituer à la Moselle qu’elle avait quitté depuis tant d’années. Romain n’en n’avait jamais fait une affaire personnelle, car il s’agissait d’un sujet qui tenait davantage à cœur à son épouse. C’état sa mère à elle. Il comprenait aisément qu’elle suscite énormément d’interrogations pour elle, notamment au sujet de la boutique, mais il ne fallait pas non plus y voir comme le jugement dernier qui s’annonçait pour les mois à venir. La baronne de Rosbruck avait révolutionné le Fil Blanc et les changements étaient radicaux oui. Il se souvenait de l’ancienne boutique et la nouvelle était entièrement différente, c’était certain, mais il fallait admettre une chose. La mère de Louisa avait abandonné sa boutique comme elle avait, en quelque sorte, abandonné sa famille derrière elle. Si elle devait tenir rigueur à sa fille d’avoir su porter la boutique familiale, cela ne serait qu’égoïsme mal placé. De toute façon le Baron avait prévu d’éventuellement intervenir si cela devait se produire. Elle n’avait plus vraiment son mot à dire sur la gestion de la boutique par sa fille et, quand bien même, il n’y avait qu’une chose à admettre, une seule évidence : le Fil Blanc n’avait jamais été aussi florissant.

« - Tu en fait toujours trop. Ce qui n’est ni un reproche, ni un compliment, mais par moment tu devrais simplement te laisser vivre et voir ce qui arrivera sans trop t’inquiéter. » Il soupira. « Ta mère est partie en laissant tout derrière elle, comment pourrait-elle te reprocher d’avoir fait tiens ton héritage ? »

Elle le savait, il le savait. Mais cela méritait d’être dit encore une fois. Il le lui avait déjà dit des milliers de fois, d’arrêter de s’en faire, mais peu importait la répétition, elle ne pouvait se départir de cette partie de sa personnalité. Et puis, en un certain sens, cela faisait son charme aussi. Mademoiselle Maulne s’était légèrement transformée, avec la fougue et l’invincibilité de la jeunesse, elle était devenue moins sûre d’elle. Cela ne la rendait que plus belle encore. Il se souvenait encore de leur rencontre, de cette jeune femme qui semblait insaisissable, une femme indomptable qui pourtant avait su le séduire en quelques mots et regards. Il se rappelait de tout… Aucun souvenir ne manquait à l’appel, de ce diner mondain à aujourd’hui. Chaque soupir était à sa place, chaque caresse, chaque baiser.

« - Quel absolutisme. Allons, allons et puis comment pourrait-elle ne pas m’apprécier hein ? Après tout, je t’ai séduite toi, et ça, ce n’était pas une mince affaire. » Il avait dit cela sur un ton amusé et dans un sourire. « Alors je devrai bien réussir à conquérir ta mère. »

C’était une façon de parler bien entendu, il n’avait nullement l’idée de « séduire » littéralement la mère de Louisa. De toute façon, il préférait de loin son épouse. En tout cas, l’évocation du cas d’Anna refroidit légèrement son attitude amusée et enfantine. Il s’était rendu compte que sa fille n’était pas tout à fait dans son assiette depuis quelques temps et mettait cela sur le compte de l’été un peu chaud. Mais, apparemment, ce n’était pas le cas. Cette histoire de marque le chiffonnait grandement. Il pensa un instant à aller voir Gabrielle, elle aurait peut-être des idées sur la question…

« - Si cela ne passe pas oui, nous devrions faire venir le médecin. Peut-être pourra-t-il au moins lui donner de quoi calmer ses maux de tête. Ne s’est-elle pas cognée à la tête ? Que t’a-t-elle dit exactement ? »

Il était inquiet, cela pouvait se sentir, mais il ne cédait pas à la panique non plus. Comme toujours, il restait impartial et surtout rationnel.
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