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 Dans la détresse

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Cassandra de Saint-Loup
Inquisiteur Général
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Cassandra de Saint-Loup


Dans la détresse Vide
MessageSujet: Dans la détresse   Dans la détresse Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 18:44

La douleur aveuglait la Veuve. D’un pas incertain, titubant presque, elle se rendit au seul endroit où elle ne devait pas cacher sa misère, chez la seule personne capable de comprendre sa détresse et de lui offrir une épaule pour pleurer. Car c’était bien de cela qu’avait besoin Cassandra : d’une sœur aimante qui puisse lui dire qu’elle n’était pas seule au monde, qu’au moins il y avait une personne sur terre qui ne l’abandonnerait pas.

- Amaël…

Le murmure sortit de sa bouche entre deux sanglots étouffés. Cassandra s’appuya contre le mur le plus proche et laissa les larmes amères couler librement. Tout était fini. Elle mordit sa main jusqu’au sang, incapable de terrasser sa peine, tremblante à l’idée qu’il lui faudrait se lever le lendemain et continuer à affronter un monde dont sa propre fille, la chair de sa chair, l’avait exclue.

Elle rentra dans la chambre de Viviane sans s’annoncer. Elle se traîna jusqu’à l’écritoire où sa sœur était en train de rédiger une missive, tenta de rester digne, mais ne parvint qu’à balbutier avec effarement :

- Viviane… Ma fille…

Les mots restaient coincés dans sa gorge. Elle ne parvenait pas à les dire, comme si les prononcer à voix haute leur conférait une réalité qu’elle s’était jusque là efforcée de nier. La vieille femme trembla, sentit plus qu’elle ne vit, aveuglée par les larmes qui ne s’arrêtaient plus, que sa sœur s’était levée vivement et la soutenait. L’aveu finit par sortir enfin de sa bouche :

- Elle va partir. Elle… elle s’est mariée voilà trois mois avec…

La Veuve cligna des yeux, accusant le choc. Elle allait dire les paroles qui feraient de David Geisler de Fontigny son gendre. Elle ferma les yeux, inspira profondément pour reprendre ses esprits, puis termina d’une voix misérable, qu’elle aurait voulu moins profondément blessée :

- Avec David Geisler, depuis peu de Fontigny.

Cassandra avala sa salive, incapable d’aller plus vite, se souvenant de chaque instant de l’horrible tragédie qu’elle venait de vivre. Tandis que les paroles qui s’étaient échangées revenaient la frapper, elle ordonnait ses pensées pour que Viviane sache. Elle aurait dû avoir honte d’annoncer ainsi à sa sœur le plus grand échec de son existence, mais leur lien allait au-delà de ces sentiments-là. Il n’était pas question de honte, ni même de pudeur ou de dignité. Ce serait la compréhension qui coulerait entre elles, en toute confiance, seul bastion résistant à l'ouragan qui venait de détruire la Veuve.

- Ils vont partir vivre ailleurs… dans leur domaine à… Fontigny.

Se décharger de ce qu’elle savait l’aidait à faire face, au prix d’un tourment qui ne prendrait fin qu’à sa mort. Elle chuchota la dernière phrase.

- Narcissa est enceinte.

La Veuve n’avait même pas encore réalisé que cela signifiait qu’elle serait grand-mère. Qu’un enfant aux cheveux de feu rejoindrait bientôt la lignée des Valdemar. Cassandra se reprit aussitôt. L’enfant ne serait dans la lignée de personne. Ni des femmes dont le nom n’avait pas survécu par absence de primogéniture mâle, ni des puissants comtes dont le nom s’était perdu loin des négociations prestigieuses qu’elles avaient fui. Restait le plus douloureux à annoncer à Viviane ; Cassandra douta un instant d’en avoir jamais la force. Elle serra les mains de sa sœur, longuement, avant d’enfin parvenir à murmurer, si bas qu’il fallait tendre l’oreille pour entendre sa plainte :

- Et il n’y a pas de place pour moi dans leur avenir, tout comme il n’y en a pas eu dans leurs préparatifs.

L’exclusion dont elle avait été victime la tarauderait encore longtemps. Elle ignorait le temps qui serait nécessaire pour soigner ses plaies. Elle n’y pensait même pas ; elle doutait que sa souffrance cesse un jour.
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Viviane Valdemar
Vieille peau fripée à pustules
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MessageSujet: Re: Dans la détresse   Dans la détresse Icon_minitimeJeu 9 Mai 2013 - 2:00

Dehors, la bise soufflait, glaciale en ce mois de décembre, et Viviane, confortablement installée dans son petit salon n'avait aucune idée du drame qui se jouait en dessous d'elle. Elle n'entendit pas un mot de la conversation qui s'était déroulée un étage en dessous d'elle, le ton était resté très calme, trop calme sans doute. La Commerçante n'avait même pas entendu la porte d'entrée et n'avait donc pas idée que sa sœur recevait des visiteurs. Tout son après-midi, elle l'avait consacré à la tenue des comptes de son entreprise qui se portait nettement mieux depuis qu'Europe ne lui mettait plus des bâtons dans les roues. Au fil des heures qui s'écoulaient, les colonnes de chiffres qui s'alignaient devenaient de plus en plus impressionnantes. Toute l'attention de la dame était concentrée afin de ne pas manquer un seul calcul et de vérifier que tout était correct.

Une fois la comptabilité terminée, elle retourna dans sa chambre et s'assit devant son écritoire pour rédiger quelques missives d'importance concernant des commandes en provenance d'Orient. Choisissant avec soin les mots qu'elle utilisait pour montrer son mécontentement sur la qualité de la marchandise, elle souhaitait montrer qu'elle était prête à négocier mais qu'elle n'était pas stupide ou naïve sous prétexte qu'elle était une femme.

Lorsque la porte s'ouvrit d'un geste brusque, elle eut un mouvement d'humeur pour chasser l'importun avant de voir le visage décomposé de sa sœur. Il y en avait eu des drames qui avaient déchirés la famille, mais jamais, oh non, jamais, Viviane n'avait vu sa sœur dans un tel état, sur le point de s'effondrer, littéralement. Narcissa, il devait être arrivé quelque chose à la petite... Sa tante imaginait déjà le pire, était-elle morte ? Comment ? Non... Non... Pas Narcissa, pas elle !

Sans même y réfléchir ou se soucier encore de sa correspondance, elle se précipita vers sa sœur pour la soutenir alors qu'elle manquait de s'effondrer. Toutes deux s'assirent sur le bord de son lit et Cassandra se mit à sangloter, sans retenue. Viviane écouta les explications balbutiantes que sa sœur parvenait à émettre entre deux sanglots, et ce qu'elle entendait allait au-delà de tout ce qu'elle avait pu imaginer. L'incompréhension se peignait sur ses traits. Impossible... Il était impossible que Narcissa se fut mariée sans mettre au courant sa mère et sa tante. Ce n'était pas du tout son genre. Il devait y avoir une erreur quelque part. Et puis David ? Mais ils ne se parlaient plus depuis des mois maintenant, plus depuis qu'elle l'avait surpris avec une autre. Oui, certainement, il devait y avoir une erreur, ces rumeurs étaient fausses, aucun crédit ne devait leur être accordé.

Rassurée de cette naïve certitude qu'elle s'était inventée, Viviane tenta d'apaiser les craintes de sa sœur par des paroles de réconfort.

« C'est impossible ! Pas Narcissa ! Cassie, tu le sais, elle n'aurait jamais fait une chose pareille ! Elle, enceinte ? Quel est le fou qui t'a raconté cette mauvaise farce ? »

Si elle n'avait pas été dans un déni aussi total, dans le refus le plus ferme de voir la vérité en face, Viviane aurait peut-être regardé les yeux de sa sœur. Et alors, elle aurait su. Elle aurait su que rien de tout ceci n'était une mauvaise farce, et que Narcissa, dans une nouvelle vague d'égoïsme plus importante que jamais venait de briser leur cœur de sa mère d'une façon que rien ne pourrait plus la consoler désormais.

Si Viviane avait accepté d'ouvrir les yeux, elle aurait vu la détresse de sa sœur tant aimée, et elle n'aurait pas prononcé ces paroles d'incompréhension, inutiles et blessantes.

Si Viviane avait ouvert les yeux, elle aurait ressentit la douleur acide de la trahison d'un être cher.

Si Viviane avait ouvert les yeux, elle aurait senti les larmes couler le long de ses joues sans pouvoir les retenir.

Si Viviane avait ouvert les yeux, elle aurait communié dans le chagrin de sa sœur, et à deux, elles auraient pu encaisser la nouvelle.

Si Viviane avait ouvert les yeux...

Mais Viviane gardait ses paupières closes.
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Cassandra de Saint-Loup
Inquisiteur Général
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MessageSujet: Re: Dans la détresse   Dans la détresse Icon_minitimeVen 13 Sep 2013 - 20:09

Le soutien de Viviane coulait comme un baume apaisant sur les blessures que Narcissa et David avaient ouvertes. La Veuve était d’une nature fière et orgueilleuse – même si en cet instant, il n’en restait rien. Seule demeurait une vieille femme brisée par la peine et la douleur. Elle ne laissait jamais personne voir ses plaies, parce que l’armure que Mattea avait dressée autour d’elle était restée, ou plutôt, s’était reconstruite, après la mort d’Amaël. Mais, s’il y avait une personne devant laquelle elle pouvait baisser sa garde, c’était bien Viviane. Alors, pour la première fois depuis une quinzaine d’années, elle laissa quelqu’un la réconforter.

Viviane, dont l’incompréhension face à l’attitude de sa fille constituait à la fois un tourment et une consolation. Tourment parce qu’elle devinait la souffrance qui occuperait bientôt le cœur de sa sœur, et consolation parce que si Viviane ne comprenait pas, c’était bien que toute cette affaire ne ressemblait pas à Narcissa. Détromper sa sœur se révéla beaucoup plus dur que prévu. Il fallait qu’elle se replonge dans ses souvenirs de la conversation, qu’elle revive ces moments de misère et qu’elle les formule à voix haute, alors qu’elle n’avait qu’une seule envie : que la révélation n’ait jamais eu lieu d’être. Que Narcissa soit toujours sa petite fille innocente et excentrique. Qu’elle ne l’ait pas abandonnée par manque de temps. Qu’elle n’ait pas couru chercher la complicité et l’aide d’autres femmes que celles de sa propre mère ou de sa propre tante. Les pleurs de la Veuve s’espacèrent.

Les larmes avaient tracé un long sillon le long des rides de son visage. Mais Cassandra pressentait que toutes les larmes qu’elles n’avaient jamais versées reprendraient de plus belle, et elle s’efforça de mettre de l’ordre dans ses idées, alors qu’elle se sentait désespérée par le rejet de l’enfant auquel elle avait tout donné. D’une voix entièrement cassée, elle répondit :

- Elle-même. Je viens de l’apprendre de sa bouche. Elle est dans le salon, avec David Geisler de Fontigny. À moins qu’ils ne soient déjà partis à Fontigny…

Le sarcasme n’avait aucune force. Ordinairement, Cassandra n’avait aucune peine à être mordante, mais là… Le cœur déchiré, la Veuve songea pour ce qui semblait être la centième fois qu’elle n’aurait jamais cru encaisser un jour une telle attaque de sa fille. Quand les autres la trahissaient, lui mettaient des bâtons dans les roues, la trompaient ou même désertaient les rangs, elle s’en fichait. Ceux dont l’opinion ne lui importait pas pouvaient dire ce qu’ils voulaient, tenter tout ce qu’ils voulaient, ils ne l’atteignaient pas. En revanche, quand il s’agissait de personnes issues du cercle très restreint de ceux que la Veuve considérait comme des proches, le coup était immense. Trop lourd à porter.

La Veuve était désemparée. Celle qui se dressait toujours face à l’adversité était soudainement dépourvue de tous ses moyens. Incapable de réagir à un enchaînement de nouvelles qui jetait son cœur en pâture aux chiens.

- Je ne comprends pas.

Les larmes coulèrent à nouveau, dévalant silencieusement le visage ravagé de la Veuve.

- Je ne comprends pas pourquoi ma fille a réagi comme ça. Ni comment elle en est arrivée là.

Force était de constater qu’elle avait failli quelque part. Que l’éducation qu’elle avait dispensée à sa fille n’était ni appropriée, ni réussie. Qu’elle n’avait pas été capable de guider correctement Narcissa sur les chemins de la vie adulte, pas plus qu’elle n’avait pu conserver son affection. Et Amaël ? Que pensait-il d’elle à présent, depuis là-haut ?

Avec effroi, Cassandra réalisa qu’elle faisait face au plus grand échec de toute son existence. Et qu’elle n’était pas certaine d’être capable d’y survivre.
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Viviane Valdemar
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MessageSujet: Re: Dans la détresse   Dans la détresse Icon_minitimeJeu 23 Jan 2014 - 0:36

Les mots de Cassandra frappèrent Viviane avec une violence pour laquelle elle n’était pas préparée. Narcissa, dans sa naïveté et son égoïsme n’avait sans doute pas compris à quel point elle faisait de la peine à sa mère et à sa tante. Celles-ci vivaient ce mariage secret et cette grossesse trop rapide comme un véritable désaveu de l’affection que Narcissa prétendait avoir pour elles. Après tout, si elles n’étaient ni assez importantes pour être invitées à son mariage ni assez importantes pour être tenues au courant de ses autres projets d’avenir, que leur restait-il comme liens ? Viviane se sentait meurtrie, blessée d’autant plus que sa filleule n’avait pas eu le courage de l’affronter en face-à-face mais demandait à sa propre mère d’être l’entremetteuse… C’était d’une telle lâcheté qu’en d’autres circonstances, Viviane se serait mise en colère. Une part d’elle avait envie de hurler son désarroi et de pleurer sa peine, mais pour le moment, elle était trop hébétée. L’incompréhension dans laquelle baignait Cassandra étreignait le cœur de Viviane également. Ce n’était pas possible… Pas possible…

Peu à peu pourtant, Viviane reprenait pied, intégrant l’immense sentiment d’abandon auquel les deux sœurs Valdemar devaient faire face désormais. Rien ne viendrait les consoler de la douloureuse perte qu’elles venaient de faire. Sans un mot, elle serra sa sœur dans ses bras, laissant libre cours à son chagrin. Un œil extérieur n’aurait vu là que deux femmes, le visage baigné de larmes, unies dans un même chagrin et dont le visage venait d’être marqué à tout jamais par de nouvelles rides. Viviane s’agrippait à Cassandra comme si le fait de serrer sa sœur dans ses bras allait rendre leur chagrin moins pénible, plus supportable. Nul ne pourrait dire combien de temps elles étaient restées figées de la sorte, partageant leur détresse, quelques secondes ? Quelques minutes ? Quelques heures ?

Quand enfin elles se séparèrent, dans leurs yeux remplis de larmes se lisait une compréhension mutuelle totale. Blessée par la vie plus qu'elle ne se seraient crues capables de le supporter, Cassandra et Viviane trouvaient l'une en l'autre force de se relever encore pour continuer la lutte. Mais à quel prix ? La voix rauque, Viviane s'exprima enfin.

« Je suis désolée... »

Le désespoir qu'elle ressentait transparaissait dans ses mots. Elle avait parfaitement conscience que rien de ce qu'elle dirait ne pourrait alléger la peine de sa soeur, seul le temps et de longues années pourraient apporter un peu d'apaisement à la Veuve de Saint-Loup. Que Viviane fut prête à tous les sacrifices pour partager la peine de sa soeur ne changeait rien. À part en usant de son art, elle ne pourrait faire oublier Cassandra, elle ne pourrait ramener Narcissa à la raison, et encore moins David Geisler. De toute façon, le mal était fait, et quand bien même elle en aurait été capable, Viviane ne retournerait pas dans le passé pour modifier le cours des évènements. Alors que peu à peu s'imprimait en elle l'idée que Cassandra allait devenir grand-mère, elle se rendait compte que cette idée n'avait rien de réjouissant. Narcissa était bien trop jeune, et elle venait de le montrer, bien trop immature pour élever un enfant. Qu'adviendrait-il de ce petit être dont l'avenir était plus qu'incertain alors même qu'il n'était pas encore né ? Narcissa avait-elle la moindre idée de ce qu'elle imposait aux siens ? David Geisler était-il vraiment aussi stupide que ça ? Plus elle y pensait, moins Viviane comprenait ce qui avait amené les jeunes gens à adopter un comportement aussi irresponsable. Au delà de la blessure qu'ils infligeaient à tous leurs proches, ils choisissaient de vivre en paria, isolés sans personne pour venir les aider en cas de soucis parce que ce replâtrage ne duperait personne. Peut-être qu'à Fontigny, leurs frasques n'étaient pas encore connues, mais à Forbach il ne resterait personne pour les soutenir... Cassandra bénéficiait d'une aura dont sa fille venait de se détacher.

Consciente que même si elle savait que ses mots resteraient vains, il fallait qu'elle parle, qu'elle montre son soutien à Cassandra, qu'elle lui montre qu'elle n'affronterait pas cette tempête toute seule, que quoi qu'il advienne, elle serait aux côtés de sa soeur.

« Pas plus que toi, je ne comprends ce qui l'a poussée à s'éloigner de la sorte de nous. Pas plus que toi comment elle a pu penser que c'était une bonne idée de précipiter les choses de cette manière. Je sais pourtant que malgré tout, elle t'aime, et rien de tout ceci ne pourra effacer ça. Envers et contre tout, tu restes sa mère, celle qui a tout sacrifié pour sa fille, et si Narcissa ne sait pas l'exprimer, je sais qu'elle t'est profondément reconnaissante pour cela. »

Viviane s'arrêta quelques instants. Sa voix tremblait, alors qu'elle réprimait des sanglots qui remontaient dans sa gorge.

« Pleure autant que tu en as besoin, je resterai. »

Au delà des mots qu'elle prononçait, il y avait cette promesse. Celle qu'elle resterait, jusqu'au bout, quoi qu'il arrive, que jamais rien ni personne ne pourrait les éloigner l'une de l'autre, pas même l'abandon de Narcissa.
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