The Witch Slay
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 Les bonnes âmes se corrompent aussi...

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Joan Witham
Mort(e)
Mort(e)



Les bonnes âmes se corrompent aussi... Vide
MessageSujet: Les bonnes âmes se corrompent aussi...   Les bonnes âmes se corrompent aussi... Icon_minitimeLun 23 Nov 2009 - 23:07

Alors que Alicia de Sarrebourg vivait dans la richesse du château de Frauenberg, Abigael Asmaloth quant à elle vivait dans une modeste demeure dans les quartiers résidentiels de Forbach parmi les paysans et les commerçants. Modeste la demeure, mais accueillante. Joan n'avait que très rarement eu l'occasion d'y entrer, mais elle se rappelait bien à quoi ressemblait l'intérieur. Comme la plupart des maisons de paysans, elle ne comportait qu'une seule pièce. Cet endroit était encore moins bien garni que la maison laissée à l'abandon dans laquelle Joan avait vécut avant de ne déménager dans le château de Frauenberg en tant que domestique. En tournant une fois sur soi-même, on pouvait voir tout ce qu'il y avait à voir. Là, dans un coin, il y avait une simple paillasse en guise de lit, des couvertures qui faisaient un bien meilleur repas pour les mites qu'une protection contre le froid. Un âtre, une table en bois et un ou deux tabouret complétaient le tout. Abigael n'avait jamais eu besoin de beaucoup de choses pour vivre. Elle était un exemple de simplicité même quant à ses possessions. C'était une toute autre chose en ce qui avait trait à son caractère. On ne savait jamais comment lui parler. Tantôt gentille et accueillante, tantôt froide et taciturne. Mais ces derniers temps, la situation était telle qu'elle n'avait jamais été. Abigael s'enfermait dans son monde plus que jamais, elle refusait de voir qui que ce soit et les tentatives pour lui venir en aide avaient été vaines. On racontait qu'elle avait sombré dans la folie et que c'était irréversible.

Joan avait choisi de s'introduire en douce dans la maisonnette alors que le ciel mourait tranquillement dans le soleil rouge de la fin de l'été. L'heure du repas était toute indiquée pour éviter de se faire remarquer. En pleine journée, tout le monde aurait pu la voir, alors que la nuit, les inquisiteurs étaient plus présents que jamais avides de découvrir une sorcière enfourchant son balai ou bien un sabbat satanique avec le diable lui-même en invité d'honneur. Mais à l'heure du repas... tout le monde s'arrêtait. Tout le monde devait manger et on se rassasiait autour d'une table ou on se pressait à l'auberge, pour arroser le tout d'un peu d'alcool, bien sûr. Joan avait tiré ses cheveux en arrière, bien serrés dans un chignon sur sa nuque et elle avait tout enrubanné dans un morceau de tissus à la manière des paysannes qui travaillent au champ. Sur ses épaules, elle avait jeté une cape capuchonnée qu'elle avait rabattu sur sa tête pour compléter son camouflage. Après tout, ses cheveux était son principal signe distinctif, elle était certaine que le vieil inquisiteur n'avait remarqué que cela. Dans peu de temps, elle les teindrait. En noir. C'était la couleur la plus facile à obtenir.

Dans la maison, Abigael y était. Recroquevillée dans un coin, elle ne semblait plus être cette personne à forte personnalité que Joan avait connue. Son physique était maintenant en symbiose avec son état mental. Une petite chose frêle et fragile. Jouant avec ses cheveux et tentant de saisir l'immatériel devant elle, la Prêtresse d'Olrun divaguait dans des conversations incohérentes, changeant sans cesse de sujet et répondant à un interlocuteur invisible. Le spectacle faisait pitié à voir. Dès qu'elle la vit, Joan s'approcha d'elle. Dans cette trahison, elle n'avait pas peur de se faire voir par la propriétaire de la maison. Cette dernière n'était plus que l'ombre d'elle-même, elle ne saisissait plus ce qu'il se passait autour d'elle. Joan pris la pauvre femme par la main et la conduisit jusqu'à son lit. Là, elle l'allongea, docile, la recouvrant des couvertures jusqu'aux yeux. Joan était intérieurement désolée de ce qu'elle allait faire, mais elle ne faisait que rendre un service à celle qui l'avait fait libérée de prison. Et puis, visiblement, Abigale n'était plus en mesure de s'occuper d'un pouvoir aussi important. Joan espérait secrètement que ce vol pourrait être l'occasion pour toutes les sorcières de s'unir en un seul clan. Après tout, elles croyaient toutes en la même chose et à présent que les grimoires magiques seraient enfin réunis, les sorcières d'Olrun devraient bien faire un choix. Les temps étaient trop dangereux pour que cela continue ainsi. Il fallait s'unir et savoir faire des choix en groupe.

Joan ne devait pas perdre de temps. Elle repéra rapidement la coffre dans lequel Abigael conservait la plupart de ses objets magiques. Le livre de lumière s'y trouvait. Il était dans un double fond bien caché sous des parchemins et des talisman, quelques herbes et ingrédients de toutes sortes à vocation magique ou non. Joan ne l'avait jamais touché, elle ne l'avait vu que de loin lors des rassemblements de la Tribu d'Olrun. Elle l'avait maintenant entre ses mains, le livre contenant tous les secrets magiques de la Tribu d'Olrun. Cependant, la jeune femme ne pu apprécier ce moment trop longtemps parce qu'elle entendit au dehors des pas qui se rapprochaient beaucoup trop de la porte de la maison. Et ses soupçons furent confirmés lorsqu'on frappa de façon brutale à la porte. Le coeur de Joan ne fit qu'un bond. La panique s'empara d'elle à la vitesse de l'éclair et elle eut des sueurs froides instantanément. La pièce était soudainement devenue plus minuscule que jamais. Il n'y que très peu de meubles dans cette maison, il était impossible de se cacher. Et il n'y avait qu'une seule issus, elle était bloqué par cette personne qui entrerait incessamment. Peu importe s'il s'agissait d'une voisine, d'une sorcière ou d'un inquisiteur. La première crierait au voleur, la seconde mettrait Joan dans une situation plus que gênante et le dernier n'était que l'arrêt de mort de la jeune femme.

Il serait trop tard dans quelques instants, le seul endroit qui semblait pouvoir servir de cachette était l'âtre. Suffisamment grand puisqu'il servait principalement à préparer la nourriture (il devait être assez spacieux pour y mettre un chaudron, comme dans toutes les maisons), Joan risqua la suie en s'engouffrant dans la cheminée. Elle appuya son dos contre une paroi et se glissa ainsi à la verticale à l'aide de ses pieds sur la paroi d'en face. Le grimoire sur ses jambes, elle attendrait ainsi que le danger soit passé.
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Gabriel Touchedieu
Mort(e)
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Les bonnes âmes se corrompent aussi... Vide
MessageSujet: Re: Les bonnes âmes se corrompent aussi...   Les bonnes âmes se corrompent aussi... Icon_minitimeMar 24 Nov 2009 - 20:48

Matthieu le Maul recula.

« Chef, personne ne répond. On rentre ? »

Gabriel Touchedieu lui répondit :


« T’attends que je te prenne par la main? »


Le vieux brigand ne tarda pas plus et se catapulta contre la porte de la masure misérable. Le frêle panneau de bois ne supporta pas le choc qu’imposa la barraque aux cheveux blancs. Matthieu le Maul grogna de douleur lorsque la porte céda.


« Ca va Matthieu ? »
« C’est rien chef, c’est cette vieille blessure à l’épaule. »
« Ah bon. Allez mes petits loups, on rentre, on fouille, et on tape ceux qui sont pas coopératifs ! »


Dix brutes chenues aux cheveux blancs rentrèrent dans la maison. Ce qui restait de la bande de Gabriel Touchedieu, avant qu’il ne devienne le Gourdin de l’Inquisition. Durant l’année écoulée, près d’une dizaine d’entre eux étaient morts : six étaient morts d’un arrêt cardiaque entre les bras des putes, quatres avaient sous estimé la santé de leurs vieux corps et avaient bu trois fois trop d’alcool. Mais il restait malgré tout dix chiens de brigandages qui ne répondaient qu’à la voix de Gabriel Touchedieu, et c’était amplement suffisant. Ils n’obéissaient à personne d’autre que lui, lorsqu’ils étaient affectés sous les ordres de quelqu’un d’autre, ils devenaient curieusement perclus de rhumatismes, sujets à des endormissements, se sentaient excessivement vieux alors qu’avec le Gourdin, ces mêmes hommes étaient capables de battre la campagne une journée entière.

Gabriel Touchedieu pénétra dans la bâtisse à la suite de ses hommes, son bon vieux gourdin à la main. Une dénonciation écrite et anonyme avait été envoyée au siège de l’Inquisition. Elle avait été traitée avec beaucoup de défiance, mais le Gourdin s’était jeté sur l’occasion pour enfin avoir un peu d’action. On lui avait confié presque à contre cœur la direction de ses hommes le temps de, et il les avait emmenés en courant jusqu’à la demeure de la tavernière, Abigael Asmaloth, que l’on disait folle depuis un an. C’est d’ailleurs pour cela que l’on y croyait pas trop à cette dénonciation écrite, mais pour le vieil Inquisiteur, une piste était une piste, et le mouvement était infiniment préférable à l’immobilisme.

Il pénétra dans la cuisine. Deux vieux brigands encadraient la dite Abigael tandis que les huit autres retournaient tout aucune précaution et transformaient la pièce en chaos. La tenancière avait le regard fou, et contemplait la destruction de son logis avec un regard d’incompréhension particulièrement net. Onze monstres venaient de pénétrer dans son logis, sans aucune explication valable et ils perquisitionnaient sans vergogne. Elle en bavait, elle grognait mais n’agissait pas.


« Et bien mes petits cœurs, on trouve ? »
« On cherche chef ! On cherche ! »
« C’est bien mes agneaux ! Et bien madame, comment allez vous ? »


Abigael continua de parler toute seule le regard qui serpentait partout. L’ancien brigand qui l’encadrait à droite dit à Gabriel Touchedieu.


« Il semblerait qu’elle soit vraiment maboule chef ! »
« Mouais, elle en est pathétique. N’est ce pas ? »
« Boh, moi elle me rappelle ma mère à la fin. »
« Celle que tu as étranglé pour adoucir sa sénilité ? »
« Oui c’est ca. »


Gabriel Touchedieu se désintéressa alors tout à fait d’Abigael. Elle n’était pas intéressante, et il ne fallait pas compter sur cette possédée pour tout avouer. Il regarda un moment l’activité de ses hommes. L’un d’eux fractura un coffre et vida son contenu.

« Oh, chef, c’est la caverne aux trésors là dedans ! Venez voir ! »
« J’arrive ! »

Le Gourdin de l’Inquisition se précipita sur les lieux, comme un prédateur sur une proie. Il observa ce que contenait le coffre. Herbes plus ou moins innocentes, ustensiles incongrus ou dont l’utilité n’avait rien à faire là. Mais plus intéressant, des parchemins couverts d’une écriture apocryphe, et ne traitant certainement pas d’histoires d’amour, vu le peu de phrases que le Gourdin put lire. Intéressant. Enfin, des machins bizarres. Gabriel Touchedieu en prit un délicatement et regarda le pendentif d’un air songeur. Il représentait une forme géométrique compliquée faites d’entrelacs recherchés. Il regarda par terre et vit un autre « bijou » plus simple, il représentait un pentagramme.

« Ca mes enfants, c’est ce que j’appelle une trappe directe vers l’enfer.
(Il se tourna vers Abigael) Que fais tu avec ces amulettes ? »

La folle resta à parler toute seule et à baver sur des mots sans suite. Gabriel Touchedieu lui accorda son attention une seconde, deux secondes, puis laissa tomber.


« Bon très bien les gars, vous remettez tout ce qui est intéressant dans le coffre et vous embarquez la folle ET les pièces à convictions. Mes charmants collègues se chargeront du sale boulot de l’interroger. »
« Vous aimez pas ca chef ? »
« Non, je suis un grand sensible »


La plaisanterie fit bien rire tout le monde, sauf Abigael qui avait chaque bras pris dans l’étau de deux vieilles brutes. Pendant que ses hommes rassemblaient tout ce qui pouvait être intéressant pour le « procès » à venir, le Gourdin de l’Inquisition fit le tour de la pièce. Par curiosité puérile, il se rapprocha de la cheminée. Elle était sale, c’était répugnant. Il regarda à l’intérieur de la marmite. Elle ne devait pas avoir servi depuis longtemps. Il y avait même de la poussière provenant de la cheminée dedans.

« C’est bon chef on est près à partir ! »

Gabriel Touchedieu releva la tête et s’éloigna du foyer.

« Et ben vous attendez quoi ? Allez on se bouge les enfants ! »

L’inquisiteur et sa clique sortirent de la bâtisse d’un air triomphant.



Si seulement Gabriel Touchedieu était resté une seconde de plus…
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Joan Witham
Mort(e)
Mort(e)



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MessageSujet: Re: Les bonnes âmes se corrompent aussi...   Les bonnes âmes se corrompent aussi... Icon_minitimeDim 29 Nov 2009 - 5:41

Au début, tout va bien. On est là, perché dans une cheminée, on croit qu'on va pouvoir y rester longtemps, mais bientôt, les jambes se mettent à trembler et le poids qui grimoire de lumière semble vraiment de trop. C'est bien ce que Joan avait pensé. À peine eut-elle été juchée dans sa cachette que la porte s'est ouverte en éclat. Au moins une dizaine de brutes entrèrent en parlant fort, en touchant à tout, sans aucune discrétion... Des cambrioleurs peut-être bien?! Mais en écoutant plus attentivement, Joan pu se rendre compte qu'il n'en était rien que c'était bien pire. La jeune femme reconnu sans peine la voix rauque et peu mélodieuse de ce chasseur de sorcières qu'elle avait croisé en s'enfuyant des cachots avec la comtesse de Sarrebourg. Le vieil homme barbu dont les manières n'étaient que la continuité de son vocabulaire de client de maison close. Apparemment, quelqu'un avait dénoncé Abigael... Ciel! Abigael était toujours étendue dans son lit, sans défense! Joan n'y avait plus du tout pensé quand elle avait dû trouver une cachette à la hâte. Le coffre était là, rempli d'objets qu'un inquisiteur s'empresserait de qualifier de démoniaques. Joan avait bien refermé le coffre. Mais pourvu qu'ils ne le trouvent pas...

C'était souhaiter beaucoup, avec de meubles qui se trouvaient dans la maison d'Abigael... Il aurait mieux valu souhaiter que ces hommes soient aveugles. Parce que souhaiter qu'ils soient stupides étaient inutiles. Ils l'étaient déjà. Des barbares, des sauvages. Toucher les herbes délicates des potions avec leurs gros doigts sales... Joan sentait la nausée lui venir juste en y songeant. Le chasseur de sorcières s'adressa à Abigael en lui demandant ce qu'elle faisait avec les amulettes. Ils ne seraient même pas sensé avoir le droit de les toucher, il était impure. *Ce sont des amulettes de protection pauvre débile* songea Joan. *Mais si tu n'étais pas qu'un sadique frustré de ne pouvoir avoir de femmes autrement qu'en les payent, raison pour laquelle tu adore meurtrir le corps de celles qui sont trop pures pour toi, peut-être que tu le saurais.* La jeune femme bouillonnait littéralement. Ces hommes bafouaient un savoir ancestral en manipulant de la sorte des objets sacrés. Heureusement, finalement, qu'elle avait pris le livre. Autrement, les secrets les plus précieux des sorcières auraient été perdus et sans doute, cela aurait pu leur donner une preuve de taille pouvant les mener vers le lieu de rassemblement des sorcières d'Olrun.

Joan aurait voulu sortir pour libérer Abigael du joug de ces assaillants, mais elle se le refusait. Elle n'avait pas pris le risque de s'évader pour être à nouveau arrêtée... Si cela arrivait, elle n'aurait pas droit à une cellule, ni même à un procès, ce serait le bûcher direct pour elle avec un passage par la salle des tortures. Et surtout, le grimoire, elle ne pourrait le cacher. Elle trahirait ainsi bien plus de sorcière qu'en ce jour même. Les jambes de Joan allaient bientôt fléchir. Les barbares avaient terminé leur razzia, elle pourrait bientôt descendre. Mais comme elle détendait ses jambes tranquillement, le coeur de Joan ne fit qu'un bond en voyant le dos de la tête du chasseur apparaître quelques centimètres sous elle. La jeune femme eut peine à retenir un cri de surprise. L'homme regarda l'intérieur de la marmite vide. Joan retenait son souffle. L'homme regarda le fond de l'âtre. Joan se sentait glisser doucement sur la paroi. Il disparu enfin. Il claqua la porte et les pas des hommes s'éloignèrent rapidement. Joan recommença à respirer, trempée de sueurs froides. À peine le temps de reprendre ses esprits, ses genoux flanchèrent, ses pieds glissèrent et la jeune femme tomba de sa cachette, accrochant la marmite au passage. En relevant, bien plus que le mal, Joan ressentit la peine en voyant le lit d'Abigael vide, le coffre disparu. *Soit maudit Inquisiteur. Soit maudit! Puisse Écate t'affubler de la pire des maladies honteuses au sortir de ton prochain passage au borbel! Deviens fou et alors, on te fera goûter à ta propre médecine. Je te maudis.*
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